20 millions miles to earth
Par l'entremise de vidéo cinoch' de Strasbourg, on a loué divers anciens films, dont ce chouette film de monstre de 1957 : 20 million miles to earth avec une créature de Ray Harryhausen.
Une fusée revenant de la planête Venus s'écrase au large des côtes sicilienne. A son bord, un courager capitaine américain, et les restes de son équipage, seront sauvés par des autochtones italien. De retour sur les rives, un petit garçon bien curieux tombe sur une étrange boîte éstampillée USAF qui vient de s'échouer, avec son glauque contenu : un oeuf mystérieux...
Corompu par l'argent malgré son jeune âge, le garçon va vendre sa découverte au zoologue du coin qui va bientôt se trouver confronté, au côté de sa charmante fille, à une bestiole extraterrestre à la croissance exponentielle.
Cette dernière ne va pas tarder à s'échapper et à semer la panique dans les campagnes avoisionnante, nous procurant une belle moisson de terreur, avant de succomber sous les balles et obus de l'armée italienne à Rome, au sommet du Colysée ...
Animée par Ray Harryhausen, l'habitant de Venus est splendide ! Les points forts du film étant d'une part la combat au corps à corps de la créature avec un paysan - la miniature du paysan étant exceptionnelement bluffante de réalisme - et d'autre part la joute titanesque de ce pauvre alien contre un éléphant au milieu des rues de Rome. A noter dans cette scène que des touristes et passants affolés ne cessent de courir derrière ou devant ces deux gladiateurs titanesques, ce qui est non seulement techniquement impressionnant, mais réellement palpitant !
Le climax n'est quand à lui pas vraiment surprenant, mais cependant joliment filmé avec ces plans en contre-plongée de la créature perchée au sommet de Colysée, celà rappelle cependant un peu trop King Kong, sans toutefois atteindre les même sommets (sans mauvais jeu de mot...) dramatiques. Ici, en effet, il n'y a point de romance entre la bête et la belle, qui n'a dieu que pour l'imbécile de militaire américain...
D'ailleurs, il est a déploré dans ce film le comportement des personnages américains par rapport aux italiens, on sent bien les fiers G.I. daignant discuter avec cette racail européenne dans le seul but d'assouvir leur désir de conquête...