Big Fish
Après une Planète des Singes pas assez personnelle, on avait un peu peur de ne plus retrouver le Tim Burton fantasque et poète de Batman ou Edouard aux Mains d'Argent.
Heureusement est arrivé Big Fish, le gros poisson qui remet Tim dans le bain (ah ah ah).
Il nous narre donc l'histoire d'un père et d'un fils, qui ne se parlent plus depuis un certain temps, le fils ne supportant plus les histoires abracadabrantesques que ne cesse de raconter son père sur sa jeunesse. Et puis le père tombe sérieusement malade et le fils revient le voir une dernière fois en espérant tirer le vrai du faux...
Le film alterne donc les séquences "flashbacks" et les séquences "vie réelle" de style totalement différents. Alors que les secondes sont très sobres, voire presque froides, les histoires d'Edward Bloom sont légères, colorées, enchanteresses, et on les suit avec de grands yeux écarquillés, comme des gosses à qui on raconterait une histoire avant de s'endormir.
Et puis y a la fin, et là tout le monde se prend une méga claque et y va de sa (ses) petite(s) (torrents de) larme(s). C'est bien simple, alors qu'habituellement, les gens qui restent au bout du générique se comptent sur les doigts d'une main de lépreux, là la quasi totalité des spectateurs a attendu le dernier moment pour se lever...
Bref, même si vous n'aimez pas le poisson, Big Fish c'est bon, mangez-en !
Ouais, merci Tim, et continue comme ça, encore et encore !