Her Majesty\\'s Dragon
Véritable fantasme de scénario pour un film de l'immense Ray Harryhausen, Her Majesty's Dragon est le premier opus d'un excellent cycle de Naomi Novik, en cours de traduction française.
J'en avais récemment entendu parlé lors d'une interview de Peter Jackson, - un autre dieu vivant du cinéma - dans laquelle il nous annonçait qu'il avait optionné les droits de ces bouquins. Et on comprend pourquoi : c'est crocs bien, comme dirait mon neveu !
Le concept est fabuleux et donne instantanément la bave aux lèvres : nous sommes en Angleterre, en pleine guerre napoléonienne, et des dragons sont utilisés comme armement aérien. Equipage et dragons sont ainsi lâchés au coeur de batailles grandioses.
On accroche immédiatement, car l'idée est simple, efficace et cependant génial, c'est du jamais v(l)u !
Dans le premier tome, l'auteur nous narre la naissance et l'entrainement de Téméraire un dragon chinois particulièrement intelligent et puissant qui va devenir le compagnon d'arme du capitaine Laurence, jusqu'à lors marin, et bien engoncé dans un protocole plus que rigide.
On assiste ainsi à la naissance d'une amitié bien virile, la gentleman attitude étant de mise à cette époque civilisée. Courtoisie avec les dames, avec les dragons, et surtout lors des escarmourches avec l'ennemi français. Rapidement on assiste à leurs premiers combats violents et épiques à souhait, Napoléon s'en prend bien la caboche mais n'en restera pas là !
Dans le second volume de ces aventures, le dragon va retourner dans son pays natal, la Chine. C'est tout aussi efficace que le premier ouvrage, toutefois le suspense est ici beaucoup plus present, mais on a aussi droit à de grosses bastons inédites !
Dans le troisième tome, que je suis en train de finir, tout ce petit monde va se retrouver en Turquie... Pour l'instant ça s'annonce tout aussi sympa que le reste.
Et le quatrième volume devrait se dérouler en Afrique...
L'ambiance est fabuleuse, la relation entre les deux personnages principaux, Téméraire et Laurence est particulièrement touchante, mais surtout, il y a une bonne dose d'action ; bin oui, le gentil-gentil ça passe cinq minutes, mais l'essentiel c'est que ça charcle !
On ne peut s'empêcher de rêver à une éventuelle adaptation de Peter Jackson, ce serait une tuerie !