Open Water
Quelques petits mots rapidos à propos d'Open Water sur lequel je viens de tomber. J'en avais entendu beaucoup de mal, du coup j'avais pas trop envie de zieuter ce long moment de solitude au milieu des flots. Et bin j'avais tort.
Bien qu'Open Water ne casse pas vraiment des briques (de toute manière pour casser des briques avec de l'eau faut déjà y aller...) avec ses moyens plus que minimaux et son pitch de la taille d'une cervelle de bulot, ça fonctionne assez bien à l'écran.
Un couple de plongeurs est oublié en pleine haute mer lors d'une sortie type club med.
Ils sont perdus au milieu de la grande bleue avec pour seule compagnie des méduses, des petits poissons rigolos et, tout l'intérêt du film, une bande de requins à la machoire bien fournie.
Le film est assez long, il n'y a pas la moindre effusion gore, mais le malaise est bien présent, de toute manière, c'est tout ce qu'on demande !
Déjà plonger en haute mer ça doit remuer les intestins, mais en plus se retrouver perdu (tout un paradoxe ça, se retrouver perdu...) sur cent mille milliards de litres de flotte et de plancton (c'est une estimation) squatté par des squales*, ça traumatiserait même un vétéran de la légion.
L'identification avec le couple esseulé fonctionne du tonnerre, du coup on flippe bien pour leurs mésaventures, et on se promet que jamais, oh grand jamais, on ne se retrouvera dans leur situation. Plutôt jouer au ping-pong.
* admirer au passage la trop rare allitération en squa