Deathsport

Chouette ! Un film post-apocalyptique avec David Carradine et le toujours surprenant Richard Lynch ! Deathsport se déroule bien évidemment dans un futur incertain : l'essentiel de la population a été décimé et des mutants crêchent dans les montagnes en massacrant de l'innocent. Voilà pour la diégèse.

Dans ce foutraque chaos, Lord Zirpola (oui c'est son patronyme et non il ne fait pas de la peinture...) fait régner la terreur en organisant des jeux du cirque avec les rebelles du coin. Comme son conseiller marketing était particulièrement inspiré, ils ont appelé ça le Deathsport.

Tout n'est cependant pas si merveilleux, car le gros despote dépote. Atteint d'une tumeur au cerveau, il se complait dans la torture du personnel féminin, activité dénotant d'ailleurs un grand sens artistique. En effet, il possède une salle de danse toute particulière, dans laquelle des tubes lumineux musicaux pendouillent.
La victime, totalement nue, gravite alors entre les tubes et elle peut même esquisser quelques pas de danse si elle se sent d'humeur badine.
Rapidement Zirpola se lasse - plus rapidement que le spectateur mâle lambda d'ailleurs - et balance toute la sauce : c'est un effroyable voltage qui traverse les tubes ! Des stigmates incandescents sont rapidement légions sur les chairs rebondies des donzelles. Un supplice dans la plus pure tradition disco.

Mais revenons à l'attrait principal de l'histoire : le Deathsport.
Les règles sont assez confuses, ça ressemble toutefois à de bonnes vieilles attractions romaines. On y trouve naturellement un maximum de souffrances, de mise à mort et de mobylettes pépétaradandes, les deathmachines.

Le pauvre David C. va être contraint de participer à ce fameux Deathsport. Heureusement, il est allié à une guerrière aux rondeurs préalablement braisées par Zirpola, avec laquelle il est uni par un étrange lien psychique.
Mais au grand dam du tyran et de sa suite, le spectacle funeste se transforme en une évasion des plus agitée, les gladiateurs modernes et leurs deathmachines explosant sans discontinuer. Enfourchant sa mopette, Monsieur Lynch va poursuivre le gladiateur-déserteur du futur dans les plaines dévastées.

Notre bonheur est à son comble lors d'un affrontement final qui en fera jubiler plus d'un : David Carradine dans un duel à l'épée en plexiglas avec Richard Lynch, on ne voit pas ça tous les jours !