It comes from beneath the sea

Voici un autre film de SF avec une créature animée par Ray Harryhausen, le grand. Cependant ce http://www.imdb.com/title/tt0048215/">It comes from beneath the sea est nettement moins passionnant que "20 million miles to Earth" (chroniqué dans ces mêmes pages, ici).
Un sous-marin de l'armée américaine se fait agresser lors d'une mission par un étrange obstacle nageant dans le bel océan (non ce n'est pas un phare canadien ! Ah ah... bon, on doit être trois à comprendre...).
Le navire submersible étant fortement endommagé, il retourne au port et recueillent des substances étranges liées à ce brutal contact collées à même la coque.
Ces substances seront analysées par le grand scientifique du coin et une frigide et chiante doctoresse... S'en suit des conversations sans fin entre ces deux protagonistes et le capitaine du sous-marin précédemment attaqué. Ces discussions, en un américain qu'on a eu assez de mal en comprendre, convenons-en, tournent plus autour de la conquête de la jeune femme de l'équipe, que de la possible menace marine...
Soudain, au détour d'une bluette, les scientifique mettent le doigts, ou plutôt le microscope sur l'origine de le catastrophe : la substance étrange appartient à une pieuvre géante !

Malheureusement ce film est assez ennuyeux car le "poulpy" géant n'est pas assez présent à l'écran... Il est bien sûr sacrément bien animé, mais, une créature de cette taille et de cette famille attaquant le Golden Bridge de San Francisco, ça fleure tout de même le ridicule... D'autant plus que la créature de part se nature marine ne risque pas de s'en prendre à la ville elle-même... Seul les disciples du Commandant Cousteau sont des victimes potentielles, ce qui réduit tout de même considérablement les risques encourus....

Enfin bref, la pieuvre se fait finalement explosée le bec par le gentil scientifique et le militaire qui aura finalement gagné, non seulement la considération sans pareille de ses concitoyens, mais aussi le coeur de notre inintéressante docteresse. On retiendra de ce décévant film des dialogues à n'en plus finir, et une présence vraiment trop courte des effets spéciaux de Ray Harryhausen.