Motor Psycho - Faster Pussycat Kill! Kill!
Et voilà nous avons visionné nos premiers Russ Meyer.
Ces deux films suivent globalement la même trame et la bande de jeune motards dans Motor Psycho ou les turbulentes damoiselles de Faster Pussycat Kill! Kill!. Les films présentent une amérique peuplée de tarés dégénérés de poussières et de pépés à la plastique 5 étoiles chez Michelin (le fabricant de pneu, pas le guide gastronomique, bien que...).
Ces métrages ont beau être en noir et blanc, on s'en prend quand même plein la vue avec les corsages bien remplis des personnages féminins... Les soutiens gorges explosent, le méchant de Motor Psycho aussi, les belles carosseries rutilent et n'hésitent pas à écraser un infirme dans une scène instantanément culte, en résumé, il y a du monde au balcon, et
tout autant dans les drive-in lors des projection de telles bandes.
Bien rythmé, avec des cadrages osés - contre plongées sur les personnage entre les jambes d'une héroine par exemple - on ne s'ennuie pas. Cependant le plus intéressant ce sont les transition entre les différentes scènes, pleine de finesse : une jeune dame fortement pourvue est en train de se faire violenter, et au moment ou sa culotte est déchirée par des mains fébriles, hop, Monsieur Meyer effectue un montage cut sur un garagiste enfonçant son pistolet d'essence dans le réservoir offert d'une belle cylindré, ah bravo...
Enfin citons la superbe scène durant laquelle le héros de Motor Psycho se fait "sucer" la cuisse par une jeune femme assez gonflée pour en retirer du vil venin. Telles les féminins obus, les sous-entendus fusent sans cesse...