Ze Punichieur
Je n'hésite pas d'habitude à mettre tout mon enthousiasme dans une review de film de super-héros (cf. un autre article ici).
Là, j'ai du mal, hein, quand même.
Pour le scénar, à peine modifié, et pour éviter de me répéter, je vous renvoie là encore une fois.
Pour le reste, Frank Castle (ben ouais, encore lui... allez, je vous donne l'url quand même) s'en prend encore plein la gueule, mais quand même pas autant que ses copains. Son voisin de pallier considère en effet plus avantageux de se faire arracher tous les piercings par un sadique plutôt que de donner la planque de Castle (on regrettera cependant que tout cela ait lieu hors-champs alors qu'on savait depuis l'apparition du personnage que ça lui pendait au nez, sans mauvais jeu de mot.).
Thomas Jane, qu'on avait pourtant apprécier dans Peur Bleue est parfaitement pathétique dans le rôle titre, et c'est pas Travolta qui remontera le niveau général.
Quand on en arrive à regretter Dolph Lundgren en tant qu'acteur, il y a de quoi se poser des questions.
Le film ne vaut le prix de la place que grâce à l'intervention divine de quelques scènes si incroyablement nazes et à la limite du nonsense que c'en est drôle (mais c'est peut-être nerveux...)
Le final vaut cependant son pesant de cacahuètes, directement inspiré de la mort d'Hector, avec des explosions en plus.
Si on arrive à faire abstraction du message sous-jacent qui est tout de même franchement facho, et qu'on est pas trop regardant sur ce qui fait d'habitude un bon film (des personnages un peu motivés, une histoire pas trop tirée par les cheveux, du rythme et de l'action), et si en plus on est prêt à donner pour cela plus de 2 heures de sa vie... alors tous comptes fait, on se prend en main et on va louer celui de 1989 avec Dolph Lundgren.
En plus Dolph quand il à l'air méchant, il à l'air méchant.
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