Danny the Dog
Encore une chouette surprise de le boite de prod' de Besson, Europa Corp.
Après un Transporteur bien rythmé et un Baiser mortel du Dragon (et je ne parle pas des Yamakasi et autres joyeusetés qui, dans un autre registre, sont tout de même vachement sympas), voici sur nos écrans Danny the Dog.
Un personnage principale attachant (et attaché...) incarné par un Jet Li quasi muet, une romance qui évite pour une fois le cliché bête à deux dos au coin du feu, et surtout de la baston de qualité qui nous emplit de joie !
Ces scènes de combats - il ne faut pas se voiler la face, on va voir ce film pour assister à des coups de tatannes - sont sacrément impressionnantes. Le réalisateur n'a pas cherché l'esbrouffe esthétique sacrément à la mode depuis le "pas si révolutionnaire que ça" Matrix.
Les coups font mals, les baffes sont légions, et les bruitages sont excellents !
En plus, cerise sur le gâteau, les bagarres restent compréhensibles malgré un montage assez brutales.
Parmis plusieurs morceaux d'anthologie, on retiendra surtout une empoignade musclée dans l'espace plus que restreint de toilettes, heureusement pour eux, les murs sont déjà plâtrés ! (oulah, au moins Humour 45).
C'est violent, méchant, et n'ayant pas peur des mots, extrêment jouissif !
A noter que le film nous a rappelé en bien des poin(t)(g)s Replicant, une bonne réussite de Van Damme qui vaut largement le détour.
Pif, Paf, Pouf !