WHAAAAAAar of the Worlds
Ce sera court car j'en reviens et que j'ai encore le souffle coupé. (Si, c'est logique, bien que je n'écrive pas avec les poumons.)
Il y a peu de films dont je me dis, dès la première fois que j'en prends connaissance (généralement en voyant l'affiche), que je mise dessus et irai les voir au cinéma quoi qu'on m'en dise. Et il semble que j'aie du flair car de la sorte, il y a eu l'Armée des 12 Singes, The Truman Show... et ce War of the Worlds de mon préféré avec Kubrick son ami de 30 ans, j'ai nommé Spielberg.
En l'occurence, le peu qu'un ami m'a dit de ce film et qui n'a fait que me conforter dans ma décision d'aller profiter de ce très grand spectacle, c'est que c'est un chouette tour de montagne russe qu'il recommande chaudement.
Montagnes russes... J'ai pensé "sensations", "entertainment impressionnant pour grand public", et je n'avais pas tort. Il aurait aussi pu utiliser d'autres métaphores, de sexuelles à capitales, tant il y a de la tension et que c'en est véritablement jouissif.
Mais bien que j'en aie eu conscience (et plaisir) durant tout le film, ce n'est qu'à la fin que j'ai enfin fait la relation avec sa métaphore : "le souffle coupé". Excellent.
Mes doigts en anaérobie devenant bleus et insensibles, je passe rapidement sur les détails factuels et instructifs , comme les faiblesses du scénario inhérentes au thème-même mais qui sont parfaitement assumées, l'intelligence de développer l'idée "jusqu'où iriez-vous pour sauver vos enfants ?", les acteurs excellents, les symboles ? inévitables mais subtiles et merveilleusement apocalyptiques ? de la Shoa, le respect de l'esprit du mecha-design original, un léger regret d'avoir montré les extraterrestres en chair et quelques petits défauts qui sont exterminés sans résister par la puissance des émotions, des sensations, du spectacle.
Whaow!
(...iiiiiinspiration... eeeexpiration... Ca y est, ça commence doucement à revenir...)