Deliverance

Encore un grand classique qu'on vient juste de découvrir ! Délivrance est un grand film, mais aussi une petite déception.

En effet, j'en avais tellement entendu parlé que je m'imaginais un sommet de violence et de cruauté, mon cerveau malade fantasmait sur de l'hémoglobine à profusion et des sévices inimaginables (sauf pour mon cerveau...). Finalement, le film est assez sobre, l'histoire n'en étant pas moins palpitante.

Plonger des abrutis de citoyens dans un milieu hostile n'est pas bien original, mais les pousser à commettre un meurtre, voilà une idée intéressante. Et puis ce qui est rigolo, c'est qu'on retrouve le même type de description d'une Amérique totalement branque que dans Massacre à la Tronçonneuse ; un paquet de régions de ce "grand" pays semble peuplé par des individus complètement alamo (pluriel de alamasse...).

Ainsi c'est après le peu courtois viol du gentil touriste par un sauvage pas propre sur lui mais 100% made in USA, que le pire est accompli, à savoir l'assassinat de ce violeur, ce dernier aurait mieux fait de s'en tenir à forniquer avec les arbres moussus du coin.

L'idée du meurtre se retrouve aussi dans Very Bad Things que nous avons vu il y a peu. D'ailleurs, on peut presque dire que là où se termine Délivrance commence Very Bad Things.



Franchement j'ai pas grand chose à dire, non pas que je trouve le film mauvais, mais il ne m'a pas convaincu, certes les images sont magnifiques et le "combat de banjo" tout autant, mais dans le style buccolique je préfère la Foret d'Eméraude du même John Boorman, et d'une certaine lmanière ce film inverse la trame de Délivrance, puisque ce sont cette fois-ci les sauvages les héros.