Harley Davidson et l'Homme aux Santiags
J'ai une faiblesse pour ce film. Sans rire, je l'aime bien. Et pourtant, il est parfois bien naze, hein, mais je l'aime bien QUAND MEME.
Bon, résumons.
D'abord on fait connaissance avec les deux personnages, qui portent tous les deux des noms à la symbolique très poussée, Harley Davidson et Marlboro, synonymes outre-atlantique de liberté et de grands espaces (avec quand même une forte connotation égoiste/imbécile-heureux). Y en a un qui est très philosophe et qui à bien retenu tout ce que disait son pater sur ce putain de monde, et l'autre qui se la joue racaille au grand coeur. Quand un vieil ami leur annonce qu'il ferme son bar, viré par une banque qui lui réclame trop de blé pour racheter un bail qu'il occupe depuis '56 (il y a quarante ans...), ils décident de braquer ladite banque pour avoir l'argent (on croit réver). Malheureusement, ils tombent sur une cargaison de drogue bleue, le "Rêve de cristal", et sur des types pas commodes avec des combinaisons en kevlar sur lesquelles les balles ricochent. Bon. Le film date de '91, et après un rapide calcul, vous avez tous compris que c'est un film de science-fiction...normalement.
C'est complètement con, mais drôlement plaisant quand même : les dialogues sont super sympas, et il y a de bonnes scènes d'action, des trouvailles originales, du rythme, les deux acteurs principaux sont excellents, et leurs personnages bien construits, tout est bon... sauf le principal : l'histoire.
C'est trop bon pour être un nanard, et trop mauvais pour être un bon film : je sais pas quoi en faire, le mieux c'est de le voir pour s'en faire une idée.