Julie contre Lara Croft
Tomb Raider II (imdb) restera pour moi le souvenir d'un débat houleux avec Julie durant lequel folle de rage elle martellait de ses petits poings mon poitrail musclé avant de s'effondrer l'écume au lèvre dans un râle d'agonie.
Car le film est certes sur la forme assez efficace (bien que quelques séquences d'action manque singulièrement de rythme, par l'accumulation de ralentis mal venus), mais sur le fond les intentions du cinéaste et des scénaristes nous laissent perplexes...
On sait que Lara Croft est née de l'imagination machiste d'un créateur de jeu vidéo qui désirait avant toute chose voir de belles formes durant de longues et savoureuses parties. C'est pourquoi Lara Croft se résume
ainsi : de belles formes et des capacités athlétiques incroyables, on n'en demande pas plus :).
Mais le passage au grand écran de ce personnage minimal c'est quelque peu mal passé. Certes Lara Croft réalise de magnifique exploits et sa poitrine bien fournie rebondit joyeusement sous son juste-au-corps durant tout le métrage, cependant les scénaristes n'ont pas été capables d'insuffler une véritable dimension humaine à cette bimbo survitaminée, allant jusqu'a transformer un concept amusant en héros négatif. Ainsi notre "héroïne" est à l'écran une fille prétentieuse (elle est bourrée de pognon et de talents elle le montre le plus fréquemment possible), masochiste (elle sourit quand elle s'en prend plein la gueule), sadique (il faut la voir titiller la libido des détenus d'uneprison en se pavannant devant eux, ces derniers au comble de l'excitation n'ont plus qu'à s'en prendre à leur voisin de cellule...), et totalement froide...
Incompétence des scénaristes ou volonté mysogine des producteurs, c'est sur ce point que le combat avec Julie prit ses racines, car je pensais pour ma part que l'intention n'était pas malhonnete (mon jugement étant certes troublé par les belles formes de la bien nommé Angelina Jolie)...
Mais il est vrai que les enjeux énormes d'une telle production ne laisse pas de doute quant à l'intention du réalisateurs et de ses comparses.
Lara Croft, seule icône féminine actuelle, est, à la vision de ce film, une grosse salope "silly connée" qui constitue un terrible modèle pour le public frotement testostéronisé ayant assisté à la projection...