Amazons
Encore un magnifique récit d'heroic fantasy qui ne pouvait pas nous échapper. Amazons narre le combat d'une armée composée uniquement de femmes contre un diabolique sorcier et ses mains qui lancent des éclairs, électriques je précise pour les fanatiques de banettes.
Dans cette lutte qui semble perdue d'avance, une guerrière se voit confier la mission de non seulement protéger le cristal magique, source de joie de son peuple, mais aussi de trouver une épée toute aussi magique qui est la seule arme susceptible de renvoyer le furieux conquérant dans ses couches.
A ce moment précis de la chronique, je me dois de préciser, par honnêteté intellectuelle cela va de soit, que la vision de cette bande remonte à plus de 3 semaines, et les souvenirs plus en moins vagues que je m'en fait ne correspondent peut-être pas tout à fait à la réalité. Mais qu'importe, car après de si nombreux jours seule la substance de l'oeuvre demeure. Terrée loin dans ma banque de souvenir, sa présence subtile me chatouille la narine droite, ce qui démontre parfaitement l'impérassibilité de ce souvenir.
Enfin bref, notre charmante guerrière va parcourir les steppes en slips peaux de yack, accompagnée par la fille de la femme dont elle a coupé la main il y a des ça de nombreuses saisons ; ce choix de partenaire est bien judicieux. Inutile de préciser que cette mère, bourrée jusqu'à la calotte crânienne de rancoeur tenace, va profiter de cette quête pour vendre ses services au sorcier branché sur batterie, et contraindre sa fille à tuer pour du vrai sa compagne. Pour s'assurer de la réussite de cette mission, notre vil magicien envoie aussi à leur suite une femme lionne dont les transformations spectaculaires ont plombé une bonne part du budget.
Comme de bien entendu tout ce beau monde se retrouvera dans un combat final d'une bestialité inouïe. Mais avant ce climax espéré, le spectateur, bave aux lèvres, aura assisté à moultes morceaux de bravoure dont l'obligatoire trempette de nos joyeuses héroines fortement dévétues dans une marre du coin. Ah oui, on assiste aussi à la mort de la traitresse aux pieds d'un grand chêne, scène qui peut se résumer en deux mots : un gland combat.